Simon Holzman
Ambash Ladies and Israel Ambash meet famous Israeli folk-singer Miri Aloni
Miri Aloni, Ilana Ambash, Azamra Ambash share having seen their children kidnapped by the social services. They also share the pain of having their children raised to condemn their parents and to denounce their artistic lifestyle as criminal.
"Ambash Ladies"et Israël Ambash rencontrent la célèbre chanteuse folk israélienne, Miri Aloni.
Miri Aloni, Ilana Ambash, Azamra Ambash ont toutes les trois subi le ‘kidnapping’ de leurs enfants par les services sociaux. Elles partagent la peine d’avoir vu leurs enfants éduqués à les condamner et à dénoncer le mode de vie artistique de leurs parents comme étant criminel.
In the seventies and the eighties, after serving in the army, Miri Aloni played in various bands including Apocalypse and had major roles in movies and TV series. At the political rally the 4th of November 1995, Miri Aloni was standing next to Yitzhak Rabin and sang the Israeli pop song Shir Lashalom (Song of Peace) a few minutes before the prime minister was first shot.
Because of her professional singing career Miri Aloni lived in Berlin from 1999 to 2002, while her husband kept their two children in Israel. Her husband had a difficult surgery, the two children (13 and 14 years old) were placed in the meantime in Revahas's institutions (social services institutions). At the beginning everything went fine. Soon Miri Aloni demanded her children back home for the summer holidays. But the children had been "brainwashed" against their parents, raised to condemn them and to denounce their artistic lifestyle as criminal. The police validated social services complaint against the so called “dangerous parents”. After several years of fight and several trials, only the boy returned to his family.
In 2006, Nitzan Gilady made a film about her life : Singing to Oblivion - The story of Miri Aloni.In recent years Miri Aloni has also been known for becoming a Street Artist, her performances in Camel Market in Tel Aviv are famous.
Miri Aloni and the Ambash Ladies have in common the unfair loss of their children.
Dans les années soixante dix et quatre vingt, après avoir effectué son service militaire, Miri Aloni a joué dans plusieurs groupes orchestraux, y compris Apocalypse et a obtenu des rôles importants de comédienne dans des films de cinéma ou des séries TV. À la manifestation du 4 novembre 1995, Miri Aloni se tenait près d’Itshak Rabin. Elle a chanté la chanson pop « Shir Lashalom » (chant de Paix) quelques minutes avant que les tirs ne visent le premier ministre.
Pour mener à bien sa carrière de chanteuse, Miri Aloni a habité Berlin, de 1999 à 2002, tandis que son mari s’occupait des enfants en Israël. Son mari dut subir une importante intervention chirurgicale, période durant laquelle les deux enfants (13 et 14 ans) ont été placés dans les institutions de la « Revaha » (services sociaux). Au début tout s’est bien passé. Miri Aloni a très vite exigé le retour de ses enfants pour les vacances scolaires. Mais les enfants avaient subi un « lavage du cerveau » ; éduqués à condamner leurs propres parents et à dénoncer leur mode de vie artistique comme étant criminel. La police a validé la plainte des services sociaux accusant les parents de "dangerosité". Après des années de combats et de nombreux procès, seul le fils de Miri Aloni a retrouvé sa famille.
En 2006, Nitzan Gilady a tourné un film sur sa vie : Singing to Oblivion –The story of Miri Aloni. Miri Aloni fait de fréquentes apparitions comme artiste de rue, ses performances au Carmel Market de Tel Aviv sont célèbres.
Miri Aloni et « the Ambash Ladies » ont, en commun, la perte injuste de leurs enfants.